Royal Glamsters Sans Titre Encre sur papier 21x31 1
Royal Glamsters PALIMPSESTE sans titre Encre et acrylique sur image magazine 20x25 1
Royal Glamsters ICONOCLASS Numerique sur papier 21x297 1
Royal Glamsters Fluid Mechanics encre sur papier 20x15 1
DĂ©marche artistique :
Artiste français, neÌ aÌ paris. Issu dâune famille dâartistes, Pascal Cuttoli (a.k.a. Royal Glamsters) a toujours baigneÌ dans le monde de lâart.
Pourtant sa vocation naiÌt de la rencontre avec lâĆuvre de Vassily Kandinsky puis celle de Marcel Duchamp et du mouvement Dada.
Il participe aÌ des expositions treÌs jeune (une premieÌre aÌ 16 ans). Câest aussi le temps des tags et pochoirs (inspireÌs geÌneÌralement de bois graveÌs expressionnistes allemands) et des expeÌrimentations, mais
ce sera dans la customisation dâobjets divers aux Posca (dont les Doc Martens pour lesquelles il reçoit plusieurs commandes), heÌriteÌ de la culture DIY, quâil trouve son mode dâexpression avec lâapparition des
premiers monstres et une « abstraction libre ».
Ses influences artistiques sont diverses: citons peÌle-meÌle Dubuffet, TaÌpies, Fautrier, Alechinsky… Et surtout lâart des anneÌes 80 avec les « Neue Wilde » (Penck, Middendorf), la Figuration Libre (Combas, Di
Rosa), Bazooka, Mariscal, meÌme Beuys… et bien suÌr New York (Haring, Basquiat, la Bad Painting), sans oublier lâArt PreÌcolombien et AmeÌrindien, les sous-cultures (punk, gothique, Hip-Hop, …), la bande-dessineÌe (la « Klare lijn » aura sur son style une influence deÌterminante avec des artistes comme HergeÌ, Joost Swarte ou Ever Meulen) et lâUnderground.
ApreÌs des eÌtudes en Histoire de l’Art (EÌcole du Louvre), il revient aÌ la creÌation par le Design (mobilier, luminaire, arts de la table) et une premieÌre collection lanceÌe en 2003 chez BoÌ et Happy Home (Paris).
C’est en 2008 que naiÌt l’univers des « Hooly » et le pseudonyme de Royal Glamsters, marquant un retour au dessin aÌ la main (« optimiseÌ » numeÌriquement) puis aÌ la peinture – et assez rapidement le deÌfi de deÌvelopper cet univers « d’infantisation » [câest lâeÌpoque ouÌ lâon parle de « Kidults » et dâ « adulescents »] comme un langage « ideÌogrammatique » avec sa syntaxe et son vocabulaire, relevant dâune seÌmiologie abstraite (le monstre ou la creÌature eÌtant ici consideÌreÌ comme une abstraction libre et symbolique, eÌmancipeÌe de toutes
les reÌgles figuratives) ; le divertissement se ferait subversif (« subvertainment ») !!!
Câest aussi lâeÌpoque ouÌ le temps de reÌalisation de tels dessins, ainsi que la station attentive quâils imposent au regardeur agissent comme des « oasis de deÌceÌleÌration sociale » (expression emprunteÌe au philo-
sophe Hartmut Rosa), ce quâon retrouve dans toute sa creÌation.
DeÌs lors il travaillera en tant que peintre et dessinateur pour diffeÌrents secteurs dâactiviteÌ (collaborant avec diffeÌrentes marques et eÌditeurs aÌ travers le monde), intervenant aussi occasionnellement dans la
rue ou dans des locaux priveÌs, en particulier dans le 14eÌ arrondissement (Paris), pour reÌaliser des peintures murales ou des performances…
Si son travail eÌvolue, si les formes se font parfois de plus en plus abstraites, câest toujours avec la preÌgnance du « monstrueux » et de lâironie.
Et ce deÌsir de laisser finalement au « regardeur » le dernier mot : la liberteÌ d’interpreÌter ce qu’il voit…ou ne voit pas ; celle de deÌcouvrir et dâinterpreÌter les motifs compliqueÌs et encheveÌtreÌs de ses
dessins,…du diable dans les deÌtails [âThe Figure in the Carpetâ (H. James)].
Ajout d'un lieu d'exposition
« * » indique les champs nécessaires